😏 Contraception naturelle / Pesticides dans nos fruits et légumes / Fleurs de Bach - Au programme de la DLN#4
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Chères lectrices,
Quel plaisir de vous retrouver ! Comment se sont passées vos deux dernières semaines ? Vous finissez peut être un week-end prolongé ? Pour cette Goodletter Derrière les nuages, je voulais aborder un sujet que vous avez plébiscité : la contraception au naturel.
C’est donc parti pour un détour Derrière les nuages avec :
la gestion de notre cycle au naturel,
mais aussi un chiffre aberrant sur les pesticides dans nos fruits et légumes,
la cohabitation d’un parcours de PMA et son boulot
et une nouveauté pour l’inspi de cette Goodletter (si vous me lisez jusqu’au bout lol).
Bonne lecture 😊
La trouvaille 🔥: Fleurs de Bach
Pour les adeptes des Fleurs de Bach, une composition de plusieurs élixirs s’avère parfois intéressante pour apaiser un terrain mouvementé (max 6 pour assurer une efficacité).
Si vous ne souhaitez pas y laisser votre bourse mensuelle, je vous recommande le laboratoire DEVA. Sur leur site Internet vous pouvez réaliser directement votre propre composé personnalisé et vous le faire livrer. Ils garantissent le respect des méthodes d’extraction selon celles du Dr Bach et les élixirs sont certifiés Bio.
La news 💯: Le vrai chiffre des résidus de pesticides
En avril dernier l’ONG Générations futures a publié un rapport sur la contamination des fruits et légumes par les pesticides.
Le chiffre est inquiétant. 63% de fruits et légumes de l’échantillon étaient contaminés par des résidus de pesticides. Il a largement augmenté (54% en 2020).
La cause est limpide, dans les calculs des années précédentes, l’échantillon sélectionné mélangeait les fruits et légumes bios et non-bios. Les bios faisant baisser assez naturellement le résultat.
Les informations aux consommateurs finaux que nous sommes étaient donc bien biaisés. Le préjudice est maintenant réparé.
L’étude ne dit cependant pas quels sont les risques pour la santé de cette persistance des pesticides sur les F&L vendus (source Libération).
Entre vous et moi, je préfère me tourner vers les produits bios quand il s’agit de nos aliments dits “vivants”, censés être plein de vitamines et de minéraux. Moins manger mais mieux manger …
Le dossier : Contraception au naturel 🕰
Le chiffre à retenir 📈
En 2012, une étude américaine révèle que 40 à 60% des femmes en âge de procréer souhaitaient connaitre des modes de contraception non-hormonale, non chirurgicale et non- mécanique pour gérer leur fertilité.
De nombreuses MOC (méthode d’observation des cycles) existent. Elles demandent de la rigueur pour obtenir des observations fiables.
Si vous n’avez toujours juré que par la pilule, le stérilet ou les préservatifs alors passez votre chemin. En revanche si vous souhaitez en sortir et /ou être actrice de vos cycles, voici un tour d’horizon des MOC non prédictives. En deuxième partie du dossier, je vous donnerai aussi des conseils pour la gestion de vos cycles au naturel.
Apprendre à connaitre son cycle, les MOC 😃
Les MOC sont donc le point départ pour aller vers une maitrise de sa fertilité au naturel.
Il existe différentes méthodes et toutes sont à suivre sérieusement pour bien comprendre son cycle et son corps.
Petit détour historique : les MOC sont des méthodes qui ont été développées par des scientifiques et médecins catholiques. En effet, l’Eglise catholique s’est toujours fortement opposée à la contraception médicale, antinomique de ses fondements du couple et de la famille.
Pour autant, aujourd’hui, quelque soit notre religion ou nos croyances, les méthodes ont su au fil des années répondre à ce besoin d’éviter les contraceptions hormonales ou mécaniques pour aller vers des expérimentations plus naturelles.
Cette observation active de nos propres rythmes permet d’être encore plus responsable de sa sexualité, de sa fertilité, en toute autonomie.
Il existe près d’une dizaine de techniques d’observation des cycles.
On mettra de côté la méthode de la courbe des températures car elle est partielle pour un suivi global de son cycle. Bien suivie, elle indiquera seulement que l’ovulation a bien eu lieu. La pré-ovulation restera cependant un mystère, petit détail qui a son importance si vous voulez ou pas un enfant. Vous saurez donc si vous n’êtes plus fertile, en revanche impossible de savoir, avec cette technique, quand vous l’êtes (vous me suivez ?).
La méthode Billings ou MOB : C’est un couple de médecins australiens qui l’a mise en place. Elle repose sur l’observation du mucus cervical ( = glaire cervicale contenue dans les pertes blanches).
Le suivi journalier consiste à décrire les aspects du mucus, et sa présence ou absence en fonction des jours. Cette technique permet d’identifier les phases de fertilité et d’infertilité.
La méthode Billings est fiable à 99% et assez simple à mettre en place. Elle nécessite quelques cycles d’apprentissage pour bien comprendre les sécrétions de mucus et les sensations induites. Vous ne pourrez en effet pas savoir dès le premier mois comment analyser les observations.
Pour s’appuyer sur cette technique très empirique, vous devez vous faire confiance et cela peut dérouter les plus tête en l’air.
La méthode Fertilitycare : Elaborée fin des années 70 aux USA, elle s’inscrit dans la même logique que la méthode Billings.
Basée sur l’observation du mucus cervical, elle intègre un code d’observation pour éviter toute disgression subjective possible comme ce qui pourrait être le cas dans la MOB.
Il s’agit de remplir un tableau d’observation déjà établi pour suivre son cycle et consigner ses sensations.
La symptothermie : Cette technique a plusieurs méthodes d’observation avec quelques subtilités selon les pays qui les promeuvent.
Elle repose sur la double observation de la glaire cervicale et de la courbe de températures. L’observation de deux marqueurs biologiques différents augmente la fiabilité qui va de paire avec la rigueur plus importante dans le suivi de son cycle.
La précision dans la prise des températures est nécessaire. La répétition quotidienne des conditions d’observation à l’identique et sans exception est aussi primordiale.
La méthode Marquette : une des plus récentes, elle émerge fin 90 aux Etats-Unis. Il s’agit de suivre les taux hormonaux par l’analyse de l’urine du matin.
Pour avoir accès aux bandelettes urinaires, le calculateur et le protocole de suivi, il est nécessaire de passer par un instructeur de la méthode marquette qui ne peut venir que des professionnels de santé (médecins, sage-femme, pharmacien etc.).
Elle est simple et plutôt efficace et permet d’adresser plusieurs problématiques personnelles comme le désir d’enfant, la contraception, le post-partum etc.
La méthode FEMM : dernière née des MOC, elle repose sur l’observation de la glaire cervicale et du taux de LH (hormone lutéinisante dont le pic s’observe entre 24 à 36 h avant l’ovulation).
Avec cette méthode, on suit également les symptômes de son cycle : maux de tête, tension des seins, acné etc. Le suivi se fait via une application.
L’appli vous permet de suivre en autonomie et de manière intuitive vos cycles au quotidien. Elle est très bien faite, je vous la recommande si vous êtes adepte des applis.
Voici un rapide panorama des MOC qui sont les plus pratiquées aujourd’hui. Ce n’est qu’un point de départ.
Je vous l’ai déjà dit dans la précédente Goodletter DLN#3 : chaque cycle menstruel est différent même si vous êtes très bien réglée. L’alternance ovaire droit, ovaire gauche, votre alimentation, les saisons, votre énergie jouent un rôle majeur dans l’évolution de vos cycles. Nous ne sommes pas des robots et heureusement !
Point de vigilance : ne pas faire votre propre tambouille entre toutes ces méthodes ! Vous altèrerez la fiabilité de vos résultats et de votre compréhension.
Choisissez la MOC qui vous convient le mieux aujourd’hui en fonction de vos rythmes de vie notamment et adoptez-la au moins 8 à 12 mois pour avoir une connaissance fine de vos cycles.
Faire un gloubiboulga en fonction de vos inspirations du moment ne sera pas pertinent. Comme il faut quelques cycles pour une bonne mise en place, ne changez pas non plus de MOC tous les 4 matins.
La nature prend du temps, donc si vous êtes plutôt à exiger tout, tout de suite ou que vous êtes trop tête en l’air, ne prenez pas non plus de risques inutiles. La contraception est une grande avancée pour les droits des femmes, ne l’oublions pas non plus.
L’objectif est que chacune se sente épanouie et en sécurité (pas de risque inconsidéré) dans sa fertilité et sa sexualité. Il n’y a aucune bonne ou mauvaise technique. Je vous recommande de suivre le compte de Marie-Liesse de phytofemme, elle vous partage de nombreux témoignages sur les MOC.
Enfin si vous constatez des symptômes nouveaux et inquiétants dans vos cycles, vous filez chez votre médecin. L’observation de votre corps aidera à anticiper les éventuels problèmes de santé si vous apprenez à vous écouter. Elle ne peut remplacer néanmoins un diagnostic médical précis.
Prendre soin de soi pour avoir des cycles les plus réguliers possible😃
Régulier ne veut pas dire être réglée comme du papier à musique tous les 28 jours.
Les cycles menstruels peuvent être courts 21 - 24 jours ou longs 30- 35 jours. Ces durées sont considérées comme normales donc pas d’inquiétude à ce stade ! Sachant que l’ovulation intervient toujours entre 12 et 16 jours avant les règles suivantes (et non pas 14 jours après les règles précédentes, attention à bien intégrer cette subtilité pour éviter tout risque de grossesse non désiré).
Pour accompagner vos cycles le plus naturellement possible, une hygiène de vie globale (et pleine de bon sens finalement) est importante :
Eviter les comportements nocifs : tabac, alcool, sucre pour une bonne hygiène de vie de manière générale mais surtout pour limiter les toxiques dans le corps.
Pratiquer une activité physique régulière. Vous pouvez l’adapter selon le moment de votre cycle, notamment si vous êtes douloureuse à l’approche des règles et pleine d’énergie pendant l’ovulation. Instinctivement beaucoup évitent la piscine les jours de règle. C’est à peu près pareil pour tous les sports finalement, sachez écouter votre corps qui vous parle.
Intégrer des aliments riches en fer. Les femmes souffrent bien plus que les hommes de carence en fer, essentiel à notre équilibre biologique (23% des femmes ayant leurs règles seraient carencées.).
Il est meilleur de veiller à un apport régulier en fer via l’alimentation que d’opter pour des complémentations. En effet, l’excès de fer peut être délétère pour la santé.
Aucun naturopathe ne pourra vous complémenter en fer sans avis médical, donné normalement à l’issue d’une prise de sang globale.
Le fer se trouve bien sur dans les protéines animales notamment les abats et la viande rouge. Limitez l’apport à 2 fois par semaine car elles contiennent aussi des toxiques (pesticides, antibiotiques etc. si elles ne sont pas bio et sont source de stress oxydatif).
On trouve également une forme de fer dans les végétaux comme dans les algues (championnes de fer dit végétal), les olives noires en saumure, le cacao, la purée de sésame (tahini).
Pour bien être assimilé, il doit être combiné à de la vitamine C uniquement dans le cadre alimentaire. Le café et le thé diminuent l’absorption du fer par l’organisme pour info 😉
En fonction de vos modes de vie, les perturbateurs endocriniens sont de vrais marqueurs dans les troubles du cycle. Pollution citadine ou agricole, présence dans les plastiques, émissions carbone, pesticides sur les aliments etc. Poke les résidus en pesticides en début de DLN 😩
Tous ces facteurs créent une pollution interne que le corps peut gérer à faible dose mais pas plus. C’est pourquoi choisir du bio pour les fruits, légumes, laitages, oeufs au moins, minimisera les risques déjà importants dans nos vies quotidiennes.
Tout comme, acheter des viandes d’origine contrôlée, qui viennent d’animaux qui ont vu le soleil ou broutés dans des vrais champs, ou choisir des poissons locaux sauvages et non d’élevage gavés aux farines animales, n’a pas de prix pour votre santé à long terme.
Plein de petits gestes à faire au moment de remplir le caddie et pour lesquels votre corps vous remerciera !
Penser à détoxifier son foie. Le foie est associé en médecine traditionnelle chinoise à la gestion des hormones de la fertilité et des cycles féminins et aussi à la gestion des toxiques.
Ainsi pour aider votre corps à réguler les hormones et éliminer les toxiques comme les perturbateurs endocriniens, pensez à une détox.
Soit en utilisant des compléments alimentaires tels que le chardon marie ou le radis noir ou par un thé vert à jeun éloigné des repas. Une bouillote chaude le soir avant de s’endormir posée sur le foie (côté droit) permet de l’aider à éliminer les toxines.
La détoxication du foie doit se faire si vous savez votre barrière intestinale en bonne santé. Dans le cas contraire, vous voudrez faire du bien à votre foie, mais avec des intestins qui laisseront passer des indésirables. C’est comme si vous essoriez une salade pour enlever toute l’eau sans l’avoir bien nettoyée de ses petites limaces (c’est une image hein bien sur !). Faites-vous accompagner par un naturo si la détox vous tente. Vous devez voir global pour être efficace !
Les plantes alliées des organes gynéco. La gattilier, le trèfle rouge ou l’alchémille sont de bonnes options. Elles ont des vertus pour réguler les cycles ou favoriser une bonne hygiène féminine.
On reconnait par exemple à l’alchémille des pouvoirs antispasmodique, cicatrisant, dépuratif, drainant, phytoprogestatif, etc. Petite vigilance, si vous êtes sujette à la constipation, les tanins qu’elle renferme pourraient l’accentuer. Si vous souhaitez en faire une cure par tisane par exemple alors ne laissez pas infuser trop longtemps.
Il est conseillé pour obtenir des effets de boire 1 à 3 tasses par jour contenant 1 cas d’alchémille infusée dans de l’eau chaude sur 4 à 6 semaines. Vous pouvez demander conseil auprès d’un thérapeute formé à la phytothérapie, c’est toujours plus précis avec un accompagnement personnalisé #toutesuniestoutesdifferentes.
Voici un grand tour de la gestion de nos cycles au naturel. Le sujet est trèèèès vaste donc impossible de tout traiter en 1 seule édition. Si vous rencontrez un problème précis, n’hésitez pas à m’en faire part en fin de Goodletter, j’y répondrai rapidement dans une prochaine DLN 😉
Si ça vous a plus jusque là, alors hop un clic sur le 🤍 = je veux une prochaine Goodletter 😚
La question : Compatibilité PMA et Boulot 🤨
Mylène, 26 ans, “Je suis en parcours de PMA et c’est très compliqué de le concilier avec mon travail. Je me sens vraiment seule dans cette période.”
Chère Mylène, celles qui sont dans le même parcours que vous et qui sont aussi en poste, pourront sans aucun doute comprendre votre situation. Et une chose est sûre, vous n’êtes pas seule. Allons voir Derrière les nuages comment vous donner un peu de douceur dans votre parcours.
Selon une étude d’une compagnie d’assurance Suisse publiée récemment, 58% des femmes en parcours de PMA n’osent pas en parler à leur employeur. Cette statistique est malheureusement dommageable pour le bien être mental et professionnel de toutes celles qui sont au cœur de ce parcours comme vous Mylène.
Premièrement sachez que légalement vous pouvez déjà obtenir des jours d’absence à votre travail pour vos consultations et tous vos rendez-vous PMA. C’est intégré dans la loi depuis 2016 ( l’article 87 de la loi du 28 janvier 2016) et dans le code du travail art. L1225-16.
On ne le sait pas forcément et cela peut être précieux pour vous organiser et vivre votre parcours plus librement.
“Les absences n'entraînent aucune diminution de la rémunération et sont assimilées à une période de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés ainsi que pour les droits légaux ou conventionnels acquis par la salariée au titre de son ancienneté dans l'entreprise” source cdmf-avocats-droitdutravail.com.
Vos absences n’ont pas à être rattrapées. Et comme il n’existe pas de liste exhaustive des actes de PMA car propres à chaque parcours, vos absences sont illimitées dans la mesure où elles sont toujours justifiées par un certificat médical.
D’autre part, et parce que justement vous n’êtes pas seule, il existe des groupes de paroles dans des associations qui peuvent vous aider à décharger vos tensions/émotions.
Echanger avec d’autres couples ou femmes en PMA est un bon moyen pour trouver des solutions, alléger le fardeau du parcours et donc vous sentir moins seule. Vous pouvez aller jeter un coup d’oeil du côté de l’association Maïa ou les cigognes de l’espoir.
Enfin, parce que le parcours de PMA peut être long et semé de nouvelles lourdes à porter, je ne vous conseillerai que trop de prendre un temps pour prendre soin de votre mental et de votre corps en regardant du côté des thérapeutes en médecine douce.
Sophrologie, réflexologie, naturopathie mais aussi hypnothérapie peuvent être de véritables béquilles pour vous aider à avancer sans vous sentir seule. Quoi qu’il en soit le stress engendré par cette situation n’est pas favorable pour le projet que vous mettez en œuvre.
Et si vous pouvez/souhaitez trouver vous une alliée au travail, une super méga collègue en qui vous avez confiance. Ce sera un bon moyen de vous aider à passer l’épreuve. Elle comprendra vos larmes de la pause déj, car vous sachant blindée aux hormones, ou votre tristesse infinie quand les résultats ne seront pas ceux encore escomptés.
La fraternité et la solidarité féminine sont aussi d’excellents alliés dans votre situation.
Ici Derrière les nuages on pense fort à vous en tous les cas !
L’inspi DLN
Vous me témoignez tous les jours des prises de tête liées à votre charge mentale, de vos parcours PMA lourds, de vos dérèglements hormonaux pré-ménopause et de tout ce qui fait que nous sommes femme par nature. Souvent vous avez l’impression d’être débordée. Ou quand vous y arrivez, d’être un imposteur ou que ce soit “par chance”.
Vos réussites quotidiennes pour surmonter tous vos maux n’ont rien à voir avec la chance. Oui, c’est dur parfois, voire souvent. Dans ces moments là, répétez vous vous alors “On peut toujours plus que ce que l’on croît pouvoir.” 😌🤩
Au programme de la prochaine Goodletter Derrière les nuages
Pour notre prochain rendez-vous Derrière les nuages, on découvrira le NO POWER ou les bienfaits de savoir dire NON sur notre santé !
Posez vos questions 🧐
Une question qui vous tracasse ? N’hésite pas à la poser via ce questionnaire rien que pour vous. J’y répondrai dans une prochaine édition de DLN.